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Petites Tomates de Santorin

Τοματάκι Σαντορίνης
Logo AOP Grèce - Προστατευόμενη ονομασία προέλευσης (ΠΟΠ)
Appellation d'Origine Protégée (AOP)

Tomataki Santorinis

La «Tomataki Santorinis» est une variété locale dotée d’une origine historique, d’une identité distincte et d’une variation génétique propre, qui est spécifiquement adaptée aux conditions de sécheresse et aux sols calcaires et alcalins de Santorin. Elle est produite à l’échelle commerciale uniquement dans l’aire géographique délimitée. Il s’agit d’une culture locale pratiquée par les producteurs eux-mêmes sur Santorin, qui est le fruit du système de culture traditionnel à faible rendement.

La tomate de Santorin est une variété de tomate cerise de Santorin. Elles ont une couleur rouge foncée et une chair ferme, pas particulièrement humide, avec une teneur élevée en graines. Ils sont connus pour leur teneur élevée en glucides et leur goût sucré et acide. Elles ont une forme ronde légèrement aplatie et pèsent entre 15 et 27 grammes.

Quelques repères historiques

Les toutes premières traces attestées de la culture de la tomate à Santorin remontent à la fin du 19e siècle et situent ses débuts entre 1870 et 1880. La première trace écrite officielle de la culture de la tomate à Santorin figure dans le premier rapport systématique sur la flore et la production agricole de Santorin, qui a été rédigé peu de temps après (1899). Le rapport ne fournit toutefois aucune donnée économique sur la culture, preuve qu’elle ne contribuait que modestement à l’économie locale et que le produit servait principalement à couvrir les besoins alimentaires de la population locale.

La culture de la tomate a été introduite de manière systématique à Santorin lorsque les voies commerciales des vins reliant Santorin à la Russie ont été fermées à la suite de la révolution d’Octobre, ce qui a entraîné une diminution des revenus issus de la viticulture et donc une nécessité de développer de nouvelles cultures plus rentables. Par conséquent, en 1919 et 1920, le journal local, «Santorini», a fait état d’un développement de la culture de la tomate aux dépens de la viticulture, et en 1922, les revenus tirés de la culture de la tomate étaient cinq fois supérieurs à ceux de la viticulture. Papamanolis décrit le mode de culture des tomates dans toutes les zones de pierre ponce et indique que la production totale de purée de tomate était d’environ 1 300 tonnes en 1928. Autour de cette période (1928-1929), le professeur Durazzo-Morosini, en visite à Santorin, a relevé la présence de cultures de tomates dans les régions de Pirgos et de Thirasia ainsi que celle d’une conserverie de tomates à Mesa Gonia, à Messaria. En 1933, Danezis a écrit que l’industrie de la tomate était l’une des deux principales sources de revenus du secteur agricole de l’île. À l’époque, les tomates étaient cultivées à Santorin depuis 50 ans, c’est-à-dire suffisamment longtemps pour permettre aux cultures de s’adapter au sol et aux conditions climatiques, pour permettre au savoir-faire local de se développer et pour faire connaître les avantages comparatifs du produit final.

De nos jours, le produit est perçu par le consommateur comme une denrée de qualité exceptionnelle, ce qui a été confirmé par d’innombrables mentions sur internet, les manifestations organisées et le grand nombre de recettes utilisant la «Tomataki Santorinis» comme ingrédient principal.

Quelques liens pour aller plus loin

Quelle est la région d'origine ?

L’aire géographique de production de la «Tomataki Santorinis» comprend les îles grecques de Santorin, Thirassia, Paléa Kaméni, Néa Kaméni, Aspronisi, Christiani et Askania, situées dans les Cyclades.